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    Selon le code civil national, un mois de résidence préalable en Polynésie française est nécessaire. Il faut également prévoir 10 jours pour la publication des bans.

    Documents à fournir à la municipalité où est célébré le mariage :

    Pour les ressortissants français,
    - actes de naissance (daté de moins de 3 mois) des futurs époux
    - certificats médicaux prénuptiaux
    - certificat de résidence (au moins 1 mois)
    - copie de l'acte notarié de contrat de mariage s'il existe
    - actes de naissance des enfants à légitimer, si nécessaire

    Pour les autres nationalités, les ressortissants doivent également fournir :
    - un certificat de coutume émanant des autorités de leur pays,
    - un certificat de célibat,
    - un certificat de publication des bans au lieu de domicile à l'étranger, (les actes de naissance doivent être traduits en français par un traducteur assermenté)

    CÉRÉMONIES DE MARIAGE TRADITIONNEL
    En dehors du mariage civil, les époux peuvent organiser une cérémonie de mariage traditionnel, sans valeur légale, pour compléter un mariage civil ou renouveler leurs voeux. La plupart des grands hôtels ainsi que le Tiki Village de Moorea proposent ce type de prestation.

    Dans les hôtels, les visiteurs en lune de miel sont accueillis par des cadeaux de bienvenue. De nombreux services « Lune de miel » sont également disponibles (dîner romantique, arrangements floraux, excursions privées…)


    Comme si vous y étiez …..


    Dans le décor unique d’un petit village polynésien bordé par le splendide lagon aux couleurs magnifiques, la cérémonie de mariage tahitien est certainement le plus beau cadeau qu’un homme puisse offrir à sa future épouse ou à sa femme pour leur anniversaire de mariage .

    Les futurs mariés arrivés en pirogue à balancier, ils sont accueillis sur la plage par les villageois au son des ukulélés. La mariée est alors invitée dans le " faré bambou " pour y être apprêtée par les femmes du village à la cérémonie. Massée à l’huile de Monoï, elle est maintenant vêtue en Princesse tahitienne. Son futur époux est emmené en pirogue sur une plage à proximité du village pour y être tatoué (au feutre) et habillé en Grand Chef. Il est alors raccompagné au village où la mariée, le grand prêtre et les villageois, tous vêtus de costumes de fête traditionnels l’accueillent.

    Après les avoir présentés l’un à l’autre, le grand prêtre invite les futurs époux à pénétrer sur le Marae, temple tahitien de pierres, face au lagon, où il va les unir. Cette cérémonie se déroule en tahitien et traduite par un interprète. Durant le mariage, les femmes du village interprètent des magnifiques chants religieux traditionnels.

    Puis, après avoir été bénis et reçus leurs noms tahitiens ainsi que ceux de leurs futurs enfants, les mariés se dirigent vers la Chaise Royale où fleuris de somptueuses couronnes et colliers, ils sont portés par quatre guerriers. Leur Certificat de Mariage traditionnel en "tapa" (écorce de l'arbre à pain) leur est alors remis.


    Véro Bisou http://www.ljv-evenements-organisation.com/





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    Le mariage symbolise l'amour entre deux êtres, il a beaucoup évolué au fil du temps. Il est le résultat de centaines d'années d'histoire et de religion, mais aussi une foule de croyances, de coutumes et de traditions que, pour la plupart nous avons oubliées. Petit rappel :
     
    La robe de mariée : il n'y a pas si longtemps encore on se mariait en noir car le blanc était autrefois la couleur de la mort et du deuil en France. Dans les années 1900, la mariée était en brun clair, en bleu ou en gris perle. Ce n'est qu'une vingtaine d'année plus tard que les jeunes filles un peu plus fortunées (euh !!! plutôt papa et maman) choisirent de se marier en blanc, la suite vous la connaissez.... L'exemple est contagieux...
     
    Elle ne devait surtout pas avoir cousu sa robe elle-même, ni se regarder dans un miroir pour l'essayer, car on disait que cela portait malheur ... Et vous aujourd'hui ?
     
    Le voile et la traîne : le voile fut porté et oublié puis remis au goût du jour. Il représentait à l'origine, la virginité de la jeune mariée. La longueur de la traîne varie selon les goûts, les envies,  les modes.
     
    L'alliance :   Son origine viendrait de l'anneau métallique que s'échangeaient les époux de la Rome antique. Cet anneau, de par sa forme circulaire, représentait le cercle de la vie et de l'éternité.
     
    Le banquet : Chacun apportait son couteau et parfois aussi sa timbale ! Les assiettes s'utilisaient à l'endroit pour le début du repas puis à l'envers pour le dessert...moi je connais une  région de France qui pratique ce rituel quotidiennement.
     
    La nuit de noces :   Qualifiée selon les termes de l'église de " douloureuse pénitence ", les époux étaient vêtus de longues chemises de nuit blanches, ouvertes aux endroits concernés, pour éviter tout contact superflu d'autres parties du corps. Il ne s'agissait pas d'éprouver le moindre plaisir, mais de procréer.... Ouh la la
     
    Bon week-end à tous,

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  • Pour être une bonne "marieuse", il faut connaître les tendances d'aujourd'hui, anticiper celles de demain. Mais il n'est pas inutile de connaître ce qu'était le mariage. Je me suis intéressée bien sûr à l'histoire du mariage, mais aussi à la trace de celui-ci. En généalogie, la traçabilité d'une vie humaine se résume souvent à l'acte de baptême, l'acte de mariage et celui du décès. Mais ce sont aussi des actes de mariage de proches ou de voisins où figurent nombre de témoins, attestant ainsi de leurs liens. Et puis aussi, fréquemment utilisés en généalogie, les receuils des actes liés aux décrétés de justice, autorisation spéciale pour des minuers.

     

    Un acte de mariage, c'est un acte administratif, mais j'adore les découvrir, les déchiffrer, et aussi les palper. Sans doute suis-je assez kinésique. Il m'est arrivé pour 3 mariages, de procéder ainsi à des recherches généalogiques, donc directement aux archives BMS présentes en mairie, mais le plus souvent aux archives départementales (Rennes, Vannes, Saint-Brieuc ...). Je remonte ainsi dans le temps, plusieurs générations, souvent jusqu'aux années 1600 et propose aux nouveaux mariés, de marquer ainsi leur continuité dans la perpétuation de l'acte de mariage, avec un arbre généalogique savamment illustré.

     

    Et croyez-moi, sont émus ! Faut dire que je fais bien les choses, si si ! C'est autant de petits plus, de petites intentions ... qui font du mariage une vraie fête réussie.

     

    Tenez, l'acte de là-haut, il est à moi ... enfin à mes ancêtres, mes sosas !

     


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  • Je poursuis notre Histoire du Mariage avec le mariage romain. Caractéristiques majeures : l'évolution du consensuel au consentement d'une part, et les lois sur l'adultère...
    Autres temps autres mœurs oui !


    Véro http://www.ljv-evenements-organisation.com/ 


    Le mariage romain ... prémices du mariage moderne

    Avant l'apparition du « Mariage Chrétien », et donc en transition avec le mariage Antique, le mariage Romain était bien ségrégationniste. Les tables des douze lois qui remontent aux périodes anciennes de l'histoire de Rome interdit les mariages entre plébéiens et patriciens, ce qui fait que le mariage entre classes sociales différentes sera toujours plus ou moins réprimé. Le mariage en droit romain ne s'applique pas à tout le monde : il est lié à l'appartenance sociale.
    Autant dire qu'une majorité de gens en sont exclus. Ce qui explique qu'avant l'ère du christianisme, l'institution  du mariage était bien secondaire. Les gens qui ne sont pas citoyens romains, comme bien sur les esclaves, n'ont pas droit au mariage. Le concubinage est alors la forme la plus répandue d'union.
    Ceci a fait du mariage une forme de privilège destiné aux classes aisées pour constituer une situation dominante. Ceci jouera énormément dans les pratiques des périodes barbares et médiévales.
    Toutefois, le mariage romain est d'abord consensuel, mais avec l'accord parental. Il cesse avec le consentement. Ceci est primordial, car ce sera l'axe le plus solide dans toutes les conceptions du mariage chrétien. L'accord des deux partenaires apparrait là.

    Chose curieuse, ce n'est pas la « consommation » qui fait le mariage, pas plus que le contrat, c'est « la réalité » de l'accord des deux partenaires !  D'où nombre de conséquences bien prévisibles.
    Et le consentement des époux à leur mariage entre en opposition avec une autre règle fondamentale du droit romain qui est l'autorité presque absolue du père. Un garçon, comme une fille, restent toujours sous l'autorité du père, sauf s'ils sont émancipés ou que le père décède.
    L'empereur Auguste a apporté pas mal de modifications au droit du mariage à Rome. Il voulut lutter contre l'adultère qui devenait vraiment trop fréquent. Il promulgua les lois : l'adultère devint un crime. Les pères pouvaient tuer leur fille adultère et son partenaire, les maris trompés pouvaient tuer les partenaires de leur épouse et divorcer.


    Le divorce existe en droit romain et se fait lorsque le consentement n'existe plus puisque c'est ce dernier qui constitue l'essence du mariage. Le "repudium" est l'acte par lequel on signifie à son partenaire ne plus consentir à l'union.


     



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  • Dans l'antiquité, le mariage était déjà précédé de fiançailles, mais sans réelles obligations. Et lors du mariage, la mariée recevait la famille du marié avec, chose marquante, des sacrifices qui étaient offerts sur l'autel familial. Autour d'eux, dix témoins apposaient leur sceaux, sur du papier officiel.

    Un prête, appelé « augure », vérifiait soigneusement les intestins de l'animal sacrifié et, sans signes favorables cela signifiait que les dieux n'approuvaient pas le mariage. Le cas contraire, c'était de bon augure ... les mariés s'engageaient devant le prête qui présidait le rite. Celui-ci prononçait la formule : "Ubi tu Gaius, ego Gaia - ", ce qui, vous l'aurez compris, signifie : "Où tu seras toi l'homme, je serai moi la femme."

    Puis c'était la fête, avec une procession qui suivait 5 joueurs de flûtes, tout en entonnant des chants. En signe de fertilité, les enfants jetaient sur le cortège des noisettes. Le cortège se dirigeait vers la maison du marié. Une assistante de la mariée dite pronuba, accompagnait celle-ci jusqu'au lit, avant que l'intimité reprenne ses droits.

    A vrai dire, la jeune femme n'avait pas plus de droits en tant que femme mariée qu'en tant que fille. Ainsi pour le choix de son époux, la future épouse n'avait aucun droit de regard et ce n'était pas l'amour qui dictait un mariage. La demande en mariage était une sorte de contrat entre un homme et le père de la jeune fille qu'il convoitait. Cet homme ne prenait d'ailleurs pas épouse pour le plaisir puisque le mariage était une obligation de citoyen, tout au moins dans l'antiquité grecque.

    Dire « union entre un homme et une femme » ne voulait pas dire qu'il y avait égalité de droits entre les deux partis. La femme était dans le mariage à l'image de ce qu'elle était dans la société considérée. A quelques nuances près, partout, la femme ne tenait son autorité et son prestige dans la famille que sous le consentement de l'homme. Ces archaïsmes ont bien trop longtemps persisté.

    « Jamais demeure n'a abrité de si belles amours, jamais amour n'a uni deux amants par de si beaux nœuds que ceux qui enchaînent aujourd'hui les cœurs de Thétis et de Pélée ».

    Autre temps, autres mœurs, la société évolue ... heureusement !

    Bon, vous permettez ... mariage antique mais pas en toc ! Je l'ai fait !

    Véro


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